[ A la recherche du grand méchant loup ]

Il était aux alentours de minuit quand Lilly fit son entré dans le night club, elle avait entendu dire que Tony serait là ce soir autant en profiter. Depuis son arrivée sur l'île, Lilly Rose ondulait entre les 2 familles pour integrer la meilleur, elle avait déjà rencontré Jack le bras droit de Stanford mais son allégeance allait vers les Abruzzi comme son père avant elle.

Eric Craven avait était le bras droit du parain Abruzzi bien avant que Tony ne soit à sa place, Lilly devait prendre sa place à ses côtés voila ce que voulait la tradition. Mais le minimum d'intégrité que possedait son père n'avait pas été transmi à la jeune femme, capable de vendre son âme si cela en valait le coup.

Lilly se faufilait entre la masse grouante du night club, son jean troué était encore une fois de mauvais goût en ces lieux mais ils pouvaient tous aller au diable. Elle regardait tout les visages, mafieux, drogués, vacanciers se mêlaient dans cet établissement mais toujours pas l'ombre de Tony Abruzzi.

Un couloir dans le fond de la salle attira l'attention de Lilly, bingo. Elle longea le tunnel en toute discretion, pour arrivé à une porte devant laquelle un homme faisait le chien de garde.

" -Qu'est ce que tu veux toi?

- Tony est là?

- Non dégage de là.

- Donc il est ici, attention je rentre "

Le toutou empoigna avec force le bras de Lilly pour la ramener dehors, mais la jeune femme fit glisser sa main près de sa hanche pour trouver sa dague qu'elle planta d'un geste precis dans l'avant bras du bonhomme. Lilly haussa les épaules quand lui lâcha le bras et poussa la porte de cette pièce mysterieuse.

Effectivement, notre grand mafieux Italien était bien présent, quelque part en cet endroit de pure débauche, terré dans la pièce du fond qui se trouvait à être son endroit fétiche ; son bureau.
Un bureau spacieux qui aurait sans doute pu passer pour un appartement.
Une toilette privée, un petit salon situé dans la pièce adjacente, le bar à alcool... bref, tout ce qu'il manquait c'était une cuisine.

Tandis que la jeune femme le cherchait, Tony lui, se faisait faire une bonne pipe par Sheila, sa maîtresse de l'heure. Complètement nu comme un ver, le dos appuyé sur l'un des murs de son bureau, il affichait un vague sourire tandis que la femme agenouillée devant lui s'activait à lui faire plaisir de sa bouche experte.

« Oh oui... bellissima... continu ma jolie... ça y est presque... »

Moui... enfin... il fallait bien trouver le moyen de se détendre un peu, non ? Faire redescendre la pression quoi ! La petite catin aux cheveux noirs émit un espèce de rire, continuant sa tâche, y prenant biensur son pied à le faire. Pour 10 000 dollars, croyez-moi, elle prenait plaisir à être sa '' maîtresse '' d'une nuit !

L'italien poussa quelques gémissements, caressant les cheveux soyeux de sa maîtresse d'un jour, sur le point d'atteindre le moment d'extase final, lorsque le porte s'ouvrit , lui faisant tourner doucement la tête afin de regarder qui entrait, ne demandant pas pour autant à la pute d'arrêter.

Une jeune femme fini par entrer et devant elle, se trouvait celui qu'elle cherchait, Tony Abruzzi entrain de se faire faire une pipe !

« Hmph... Vous... vous êtes... raaaaah ! Sheila, arrête, on a de la visite ! », dit-il, le visage crispé, sur le point de parvenir à ses fins.

« Mais Tony... j'ai besoin de cet argent ! Tu m'avais promis !», miaula la catin en se relevant, à moitiée nue, dévisageant le jeune femme qui venait d'entrer, mécontente.

Tony se décolla du mur et observa du coin de l'oeil la nouvelle venue, encore à moitié bandé, pour ensuite agripper son pantalon qu'il enfila rapidement.
« J'vais te donner ton argent, arrête de paniquer... tu viendras terminer ce que tu as commençer demain tiens ! Ca te vas ? », lui dit-il en terminant de boucler sa ceinture.

La catin hocha la tête, redevenue de bonne humeur. Elle s'empara rapidement de son haut en satin écarlate et, passant à côté de l'inconnue, elle sortit de la pièce sans rien ajouté.

Tony fixa Lily-Rose un moment et lui pointa la porte du menton.
« Fermez la porte, je vous pries... et expliquez-moi ensuite que je comprenne... », dit-il, avec un petit sourire en coin.

Si elle se trouvait ici, c'est qu'elle était parvenue à déjouer ses sbires. Interressant, non ?

Lilly haussa un sourcil, elle arrivait decidement au moment idéal comme toujours Tony se faisait tailler une pipe par sans doute une de ses nombreuses "amies". Lilly-Rose s'adossa contre l'embrassure de la porte le temps que la catin chouine pour son argent et que Tony la fasse déguerpir en 2 tours de mains. Elle regarda la fille sortir avant de claquer la porte derrière elle. Lilly s'avança jusqu'au bureau pas gêné le moins du monde et s'installa dans le fauteil en face de celui de Tony. Elle le dévisagea un instant un petit sourire narquois aux lèvres avant de parler.

" Ravie d'enfin te rencontrer Tony"

Lilly se permettait une familiarité de langague qui était désagréable pour la plupart des hommes ponpeux mais cela faisait partie du personnage, elle ne jugeait personne avec respect. La brunette s'enfonça dans le dossier du siège.

" Je suis Lilly-Rose Craven mon nom te dit il quelque chose ou est ce que la mémoire des Abruzzi est à court terme?"

Craven..Le nom du meilleur porte flingue des Abruzzi, un homme qui avait pourtant engendré Lilly, une fille sans scrupules même pour sa "famille".

Le regard brun de la jeune femme était tranquillement posé sur le visage de Tony.

Tony haussa un sourcil, son visage n'exprimant rien de particulier sinon de la neutralité. Qui était cette jeune femme exactement ? Il lui semblait que son visage lui était familier, à moins qu'il se trompait ? Il s'assit en face d'elle de l'autre côté du bureau, prenant d'un geste lent sa chemise qu'il avait enlevé en vitesse et lançer un peu plus tôt pour la déposer sur la chaise à côté.

« Ravi aussi... mais dis-moi, belle inconnue... nous nous connaissons ? », demanda-t-il d'un ton monocorde, la fixant droit dans les yeux. Un iceberg aurait eu plus d'expressions que lui en ce moment.

Si elle se sentait plus à l'aise de tutoyer alors soit ! Il n'était pas capricieux à ce pont là, surtout avec les femmes, évidement...

Il ne tint pas compte de la petite provocation en fin de phrase, portant plutôt attention au début...
Lilly-Rose Craven...
Il resta neutre, ne disant rien dutout pendant un moment puis, tout à coup, un large sourire illumina son visage.

« Ma si ! So che sei ! »
* Mais oui ! Je sais qui tu es !

Il se mit à rire puis se leva d'un coup, contourna son bureau pour arriver en face d'elle.

« Enfin... j'imagines... je ne vois pas autre chose... tu es une proche parente d'Éric... ou sa fille... même si il ne m'a jamais dit en avoir une...m'enfin... Venite con qui che lo abbracciavo ! »
* Viens par ici que je t'embrasse !

L'homme qui était voila quelques minutes très froid et distant était soudainement devenu chaleureux et souriant.
Il se pencha alors et prit le visage de la jeune femme entre ses mains et posa sur chacune de ses joues un baisé à la '' Italienne ''.

« Bon sang ! Je ne m'attendait pas à avoir une telle visite ! Tu as besoin d'argent ? Tu as des soucis ? Tu veux quelque chose à boire peut-être ? », s'exclama-t-il en se dirigeant vers le bar, sortant deux verre, toujours le sourire aux lèvres.

Tony agissait comme si ils étaient de vieilles connaissances et qu'il était heureux de la voir. Il connaissait son père et il l'appréciait donc... tous les gens qu'apprécie Tony sont de la '' Famillia '' ! La famille, bien sur ! Quoi de plus important ?!

Lilly se laissa embrasser, plutôt surprise par l'enthousiasme de Tony face à sa présence. Elle ne se montrait pas aussi expressive que le mafieux mais interieurement elle jubilait, la partie pouvait commencé.

" Une question à la fois j'ai tout mon temps.."

Un petit sourire satisfait ornait les lèvres de Lilly-Rose, elle regardait Tony qui se tenait maintenant en face d'elle sans pour autant bouger de son canapé.

" Je n'ai pas réellement besoin d'argent, enfin je ne suis pas venue ici pour ça, je suis ici pour t'aider il paraît que la domination des Abruzzi est menacée dans ce pays.."

Lilly passa la langue sur ses lèvres avant de reprendre, sa main droite pianotait sur l'accoudoir du fauteil.

" Je n'ai pas de soucis, je suis la fille d'Eric et enfin je veux bien une tequila "

Lilly-Rose croisa ses jambes, elle n'avait rien de glamour en jean troué et débardeur mais cela ne la dérangeait pas pour avoir plus d'assurance qu'une diva.