Arrivée dans le bureau de Miles Stanford

Nombre de messages : 14 Age : 33 Date d'inscription : 27/06/2007

Leila était arrivée devant le plazza sans réel problème et avait garé sa voiture devant. Elle était rentrée et s'était repérée. Elle se trouvait maintenant devant la porte du bureau de Miles Stanford. Elle se regarda rapidement dans un miroir pour vérifier si elle avait l'air présentable, vérifia si son maquillage et sa coiffure était en ordre et retourna devant la porte. Elle toqua.
*J'espère qu'il est là... *

Miles était dans son bureau, confortablement assi dans son fauteuil en cuir noir. Il épluchait des dossiers d'informations sur quelques membres de sa famille et diverses jeunes recrues. C'était pour le moins intéressant. Le jeune parrain avait peur que la nouvelle génération ne soit qu'une bande d'oies sauvages passant son temps à penser que la mafia était l'organisation idéal pour se schooter et foutre la merde partout sans aucun problème mais, heureusement, ses doutes ne semblaient pas trop lieu d'être. Parcourant donc ces fameux dossiers en savourant un délicieux verre d'amaretto, un toquement résonna à sa porte. Cela le surprit quelque peu étant donné qu'il n'avait pas eu la mémoire d'avoir pris un rendez-vous pour cette heure ci. A ce propos, qu'elle heure était-il? Il jetta un rapide coup d'oeil à son montre, voyant qu'il était alors déjà 14h30.

"Etnrez!"

Déclara-t-il alors en venant refermer les dossiers qu'il parcourait pour les ranger dans un coin de son bureau avant de venir vider la dernière gorgée de son verre. Cela fait, il se replaca très confortablement dans son siège et posa son regard sur la porte d'entrée, prêt, d'ores et déjà, à examiner la personne qui allait apparaître à lui sans se douter que cela pouvait être Leila, la jeune demoiselle avec qui il avait eu un échange postal.

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Leila ouvrit la pore et entra. Assez timide, elle ne s'assit pas et regarda Miles. Il était presque comme elle se l'était imaginée, lors de son échange postal.
- Je suis Leila, la fille qui vous a écrit...Vous m'avez demandé de venir dans votre bureau pour discuter...
Mayly fit quelques pas en avant. Elle portait une tenue basique : jean et chemisier blanc. Elle examina le bureau. Elle le trouvait assez luxueux et spacieux, tout comme les couloirs d'où elle était venue.

Luxueux et spécieux, c'est le cas de le dire. En effet, à vue d'oeil, l'on aurait pu y faire tenir une réunion d'une bonne quinzaine de personnes facilement. Quand au côté décoration, rien n'avait été laissé à la légère. Les murs étaient recouvert de papier peint rouge écarlate garnis de quelques tableaux représentants des toiles de maîtres de ce siècle. La luminosité était apportée par un lustre en cristal qui était suspendu en plein milieu de la pièce, accompagné de quelque modèle de chandelier électriques reposant sur les murs. Quelques meubles en chêne question de redonner encore plus de tonus au luxe présent et, enfin, le grand bureau du patron qui siégeait au centre du bureau, tout naturellement.

"Ah Leila!"

Déclara alors Miles en souriant, se relevant alors, laissant simplement découvrir son costard entièrement noir, un armani, pour ne pas changer, sous lequel se trouvait une chemise blance avec une cravate bleu nuit. Néanmoins, malgré sa stature et les vêtements de marque qu'il portait, le jeune homme vint assez simplement à la rencontre de sa visiteuse et, en guise de présentation digne d'un gentleman qu'il était, vint saisir la main de Leila afin d'effleurer le dos de ladite main de ses lèvres.

"Ma chère, c'est un plaisir de vous rencontrer et, je n'aurais jamais espérer vous voir aussi rapidement."

Fit-il, toujours avec un sourire amical en coin présent. Néanmoins, rapidement, il relâcha la main de la demoiselle pour se diriger à nouveau vers son bureau tout en désignant un des deux fauteuils libre à la demoiselle.

"Mais, je vous en prie, donnez vous la peine de vous installer."

Avant de rejoindre son bureau, il prit la direction du mini-bar prés duquel où, une fois arrivé, il rajouta.

"Nous allons enfin pouvoir mettre au clair tout ce qui vous préoccupe mais, avant toutes choses, souhaitez vous boire quelque chose?"

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Leila sourit en guise de réponse à l'acceuil de Miles. Puis, quand il se releva, elle le dévisagea discrètement. Son costard noir lui faisait penser à ses grands hommes d'affaires qui connaisaient un grand succès. Elle ne put s'empêcher, à cet instant, d'être un peu admiratie envers lui, même un peu impressionée.
"Tout le plaisir est pour moi. Je suis ravie de vous voir et je dis dire que vous avez une très belle écriture."
Elle le vit se diriger vers le mini-bar et s'avanca. Elle posa son sac à main entre les deux fauteuils qu'il lui avait désigné et s'assit.
"Oui, je veux bien... Je prendrais la même chose que vous !"
Leila commencait à envier Miles d'avoir un plazza aussi luxueux mais en dit rien.

"Et bien ma chère Leila, c'est bien la première fois qu'on me fait ce genre de compliment et, soyez assuré que cela me touche profondément. Cela dit, mon écriture n'a rien à envier à la vôtre qui est des plus agréables."

Répondit-il avec modestie. Peut-être un peu trop de modestie? Hum, peut-être, oui, aprés tout, ne disait on pas que la modestie en question était l'apanage des gens de bonnes familles? Enfin soit, c'est vrai que, niveau bonne famille, cela dépendait dans quel on l'entendait. Mais bon, passons. Le plus important est que Miles restait souriant, il faut dire qu'il n'avait guère l'habitude de tirer la tête face à de ravissantes demoiselles telle que Leila et, qui plus est, lorsqu'on lui faisait un compliment et, ce, quel qu'il soit. Sur ce, Miles était à hauteur du mini-bar lorsque la jeune femme accepta son invitation et désira prendre la même chose que lui.

"Vraiment? Et bien je vois que vous avez des goûts assez rafinés... Vous me plaisez déjà beaucoup miss Enya."

Avait-il alors répondu tout en servant deux verres de Glenfiddich, un whisky raffiné qui était typique des bourgeois anglais. Certes un peu costaud mais bon, un verre de temps en temps ne faisait de mal à personne. Il servit les deux verres dans un petit silence qui ne traduisait, cependant, aucun malaise. C'est comme si ne rien dire en c'est instant était la plus naturelle des choses. Il rangea la bouteille en venant, à l'aide d'une pince, déposer deux glaçons dans chacun des verres et, finalement, revint à hauteur de son bureau en posant les deux verres sur la table avant de s'asseoir.

"Et bien ma chère Leila, comme j'aime le dire, à notre rencontre."

Il leva son verre à la santé de la demoiselle et vint boire une délicieuse gorgée de son premier whisky avant de redéposer le récipient sur la table et d'ouvrir plus amplement la conversation.

"Quoiqu'il en soit, venons en au fait. Vous m'aviez donc déclarer que vous aviez plusieurs questions quand au fonctionnement de la famille et de la situation qui régnait en ville entre les Standford et les Abruzzi. Néanmoins, je voudrais, justement, vous demandez plus de précisions sur vos interrogations, question de ne rater aucun détail."

C'était sa manière habituelle de faire. Il savait d'ores et déjà de quoi il devrait informer Leila mais, il n'aimait pas les simples entrevues où il se contentait de dire ca, ca, et ca sans qu'il y ait un véritable échange. De plus, grâce aux questions de miss Enya, il saurait quelle approche utilisé pour décrire entièrement le milieu et les affaires dont se chargeait la famille.

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l'entente que vous entretenez avec la famille Abruzzi, ainsi que l'accueil que vous accordez aux vacanciers sur votre île, en particulier dans vos bâtiments : comments vous comportez-vous? Parlez-vous avec les vacanciers de vos affaires de mafieux?
Leila sourit à la réponse de Miles. Elle croisa ses jambes et regarda Miles qui restait souriant. Elle prit le verre que Miles lui avait donné, leva son verre et but quelques gorgées. Elle trouvait ce goût très bon... Ce goût lui était jusqu'alors inconnu mais elle l'appréciait. Elle posa son verre au bord du bureau de Miles et réfléchit à quelques questions qu'elle lui avait posé par lettre.
"Merci pour ce verre. Oui, donc déjà, j'aimerais savoir comment vous vous entendez avec la famille Abruzzi, si c'est de l'entente où de la rivalité. Ensuite, comment vous accueille les vacanciers qui viennent sur l'île, particulièrement sur vos bâtiments. Je'aimerais savoir si vous leur êtes familiers et si vous vous liez facilement d'amitié avec eux, où si vous les considérez comme de simples clients et leur donnez simplement ce qu'ils souhaitent. Enfin, à propos de vos affaires, j'aimerais beaucoup savoir si vous en parlez souvent et ouvertement... Je crois avoir approfondi tout ce que je vous avait demandé par courrier..

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